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Horrostör

Il se passe quelque chose d'étrange au magasin de meubles d'Orsk à Cleveland, en Ohio. Ces derniers temps, les employés découvrent, en arrivant le matin, des étagères Kjërring démontées, des piles de gobelets Glans renversées, des armoires Liripip fracassées. Les ventes sont en berne, les responsables de rayon en panique : les caméras de surveillance ne montrent rien d'anormal. Pour lever le mystère, une équipe de trois employés se retrouve engagée pour rester sur place toute une nuit. Au cœur de l'obscurité, ils arpentent les allées du showroom désert, courent après d'inquiétants bruits et finiront par se confronter aux pires horreurs.


Ce que j'en ai pensé:

Le premier point positif de ce livre est son design. Sa couverture ressemble à un catalogue ikea de l'horreur. Et à l’intérieur c'est encore plus exploité! Et c'est le genre de chose qui fait aimer un livre.

Concernant l'histoire, elle est elle aussi assez bien transmise. Je ne pensais pas trouver un tel degré de tension dans un livre aussi court.


Outre l'aspect horrifique du roman, l'auteur ici traite avec un humour caustique de thématiques essentiels dans le monde du travail. Les employés sont exploités, traités comme de simples marchandises... Un des effets négatifs de notre société de consommation?


Bon parlons de cette histoire de fantômes. Oui car nous parlons bien de cela ici.

Nous apprenons en une seule nuit que le magasin Orsk a été construit (je vous le donne en mille) non pas sur un cimetière indien mais une ancienne prison où des pratiques pas très catholiques avaient cours. Les anciens pénitents reviennent ainsi la nuit.


Terrifiant? C'est un peu mon avis. J'ai eu pas mal de passages où la situation engendrait une mine dégoutée sur mon visage!


Le livre est plutôt haletant et rien n'est épargné aux pauvres employés assignés à leur mission de surveillance.


Je ne me suis réellement attachée à aucun des personnages puisqu'ils étaient susceptibles de disparaître à tout moment.


Les dernières pages ont aussi réussi à me faire frémir... Surtout une certaine dernière affiche promotionnel qui en dit long sur une catastrophe à venir.


J'ai trouvé néanmoins quelques transitions un peu maladroites, quelques situations détaillées de manière légères... Il manquait peut-être un petit peu de contenu. J'ai refermé ce livre en frémissant. C'était une superbe découverte où le packaging sert l'histoire. C'est une bonne histoire de fantômes à lire la nuit.


Lecture comptant pour le challenge de la littérature de l'imaginaire 50/60

et le challenge des 4 maisons 1993/4119 pages

- Un livre à ne pas lire la nuit : loup garous = 10 pts

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