Le passeur

Jonas est un garçon qui va bientôt avoir 12 ans. A cet âge dans la communauté dans laquelle il vit, un comité lui attribue le métier qu’il exercera toute sa vie. Sa vie est simple, réglée par des lois, où les émotions n’existent pas vraiment.

Ce que j’en ai pensé :

Le début du livre m’a fortement fait pensé à Divergente. Un choix doit être fait à un instant T. Ici à l’âge de 12 ans. La cérémonie se déroule devant toute la communauté et ce « choix » prévaudra pour le reste de la vie d’adulte. On ne parle pas ici vraiment de choix puisque la personne en question se voit imposer un métier… mais on est bien dans cette ambiance de contrainte que nous retrouvons dans divergente. Ce livre a été écrit presque 20 ans avant divergente mais sans savoir si Veronica Roth s’est inspiré du passeur pour débuter sa saga… Cette dystopie est très réussi. On est surpris par quelques révélations (même si on pense le savoir, on n’a pas vraiment envie que cette vérité soit confirmée). L’univers dans lequel évolue Jonas est surprenant : les gens se conforment aux lois sans jamais s’opposer, aucun esprit de rébellion, tout a été banni pour ne ressentir aucune émotion. C’est dérangeant et pourtant si apaisant. L’histoire est bien tournée, et nous partageons le vent de révolte de Jonas. La fin a un gout de trop peu et donne envie de se ruer sur la suite « l’élue » mais j’ai cru comprendre que ce n’était pas exactement la continuité de cette histoire. Si c’est le cas, je pense que ce sera assez frustrant de ne pas connaître la suite des aventures de Jonas.