Sans âme
Nous suivons dans ce premier tome, Alexia Tarabotti, qui comme le titre du livre le dit, n’a pas d’âme. Dans une société londonienne où les créatures surnaturelles sont reconnues et recensées par l’état, cette absence d’âme pourrait passer inaperçue ! Mais elle s’accompagne de don qui ne laisse pas indiffèrent certaines personnes.
Ce que j’en ai pensé :
J’ai eu pas mal de difficultés à me mettre dans cette histoire. On parle au début d’une vieille fille, pas très belle, qui préfère s’isoler dans une bibliothèque au lieu d’assister à un bal… ça m’a paru tout le contraire de ce que faisait penser la couverture : une belle jeune fille ! Or dans la société londonienne du XIXème siècle le style est à la très jeune fille (Alexia a 26 ans), à la peau claire (elle tient de son père italien une peau foncée) et bien élevée sans un mot plus haut que l’autre. Donc une vieille fille pas tout à fait comme on se l’imagine à notre époque. Or au fil de l’histoire, on s’attache au personnage qui, on pourrait le croire n’a pas de sentiments et de considération pour les autres (car pas d’âme) mais qui finalement nous surprend par son franc parler et ses manières aventureuses ! Et n’oublions pas la petite histoire d’amour entre les deux personnages… Une histoire de vampires, loups garous, surnaturels, paranaturels qui changent un peu du genre en question. Une bit-lit plaisante qui donne envie de suivre les aventures d’Alexia dans les autres tomes de la saga !