Sous haute tension
Une femme partie sans laisser de traces revient... Et fait remonter à la surface seize ans de mensonges. Qu'est-il arrivé au frère et à la belle-soeur de Bolitar, disparues depuis 16 ans ? Pourquoi ce dernier se sent-il coupable ? Comment pourra-t-il affronter son neveu, qu'il n'a jamais vu mais qui le hait déjà ? Une investigation sous haute tension pour l'agent-détective. Et la troublante découverte de sa part d'ombre...
Ce que j'en ai pensé:
Je vais découper cette chronique en deux parties :
La première en vous parlant de l’histoire en elle-même.
La seconde partie traitera de mon expérience du livre audio.
En effet, j’ai « lu » ce livre d’une manière singulière, puisque tout simplement je l’ai écouté !
Ce livre d’Harlan Coben s’inscrit dans la saga Myron Bolitar.
Cet auteur écrit des one-shot mais pas seulement. Il a consacré toute une série de livre à un personnage : Myron Bolitar.
Ancienne star de basket-ball, il s’est reconverti en agent sportif. Aidé de sa fidèle assistante Esperanza et de son ami Win, il règle les problèmes de ses clients de manière parfois musclés.
Depuis 1995, Harlan Coben a écrit 10 romans avec ce personnage. Sous haute tension, dont je vais vous parler, est le dernier en date.
L’histoire :
Comme à son habitude, l’histoire débute lorsqu’une cliente à Myron vient frapper chez lui et lui demander de retrouver la personne qui lance une sale rumeur sur elle et son futur enfant.
L’histoire devient plus personnelle pour Myron car il va replonger dans son propre passé durant cette enquête et faire resurgir une ancienne querelle qui l’opposait à son frère.
Tout part d’un élément qui pour moi ne m'a pas transcendé. Cette recherche hasardeuse sur l’auteur d’un post sur Facebook n’était pas passionnante. Mais comme souvent, ce n’est là qu’une excuse pour plonger dans des secrets bien plus perturbants.
J’ai été pas mal happé par les révélations que donnaient l’auteur au compte goutte. L’histoire dans son ensemble est bonne et assez captivante.
Les personnages :
Je n’ai pas lu tous les romans traitant de Myron Bolitar car je trouvais ce personnage trop « bourrin » pour moi. C’est un grand costaud qui règle la majorité de ces affaires en jouant des poings ou avec l’aide de Win, son ami qui n’utilise pas toujours la manière légale. Et ceux-ci m’agaçaient dans la plupart des romans.
Ici, je me suis surprise à apprécier retrouver toute la bande (Espéranza, Big Cindy…).
On découvre un Myron Bolitar plus intime, avec une histoire qui touche directement sa famille. Et j’ai aimé découvrir cette facette de sa personnalité.
Le livre audio :
Je n’ai pas toujours eu de bonnes expériences avec le livre audio. J’ai essayé un livre dont je n’ai pas compris la moitié de l’intrigue (La glace noire de Michael Connelly) et par contre j’avais beaucoup aimé ce qu’avait fait Bernard Giraudeau pour les Harry Potter. Ici le récit se fait à deux voix.
Un homme interprète Myron Bolitar et les autres personnages masculins du livre. Une femme pose sa voix sur tous les personnages féminins. J’ai trouvé que la femme arrivait très bien à donner des timbres différents en fonction des interlocuteurs. Par contre pour l’homme la nuance était parfois difficile à saisir.
La musique est très bien utilisée. Elle nous plonge dans l’univers du livre. Elle se fait angoissante quand il le faut, fait monter le suspens ou devient nostalgique quand on plonge dans un souvenir. C’est un des points forts du livre audio. On est tout de suite dans l’ambiance.
En bref, c’était une très bonne expérience pour le livre audio. Celui-ci est très bien réalisé.
Ce livre pourrait donner une très bonne conclusion à la saga Myron Bolitar. Les personnages sont malmenés et on en apprend davantage sur de lourds secrets de famille.