Night School, tome 5 : Fin de partie
Au jeu d’échecs, on appelle « fin de partie » ou « finale » le stade où il ne reste qu’une poignée de pièces sur le plateau. Les pions y revêtent une importance capitale puisqu’ils peuvent être promus en la pièce de son choix s’ils parviennent à la dernière rangée.
Il en va de même pour Night School : quantité de pièces maîtresses ont disparu de l’échiquier de Cimmeria. Les enjeux atteignent à présent des hauteurs inégalées, les événements qui clôturaient Night School - Résistance ayant mis de nombreux plans en échec.
C’est désormais une lutte à la vie à la mort. Mais Nathaniel a-t-il déjà vraiment gagné ? N’y a-t-il plus rien qu’Allie puisse faire pour l’arrêter ? Il ne reste presque plus de temps. La partie doit s’achever par un échec et mat.
Ce que j'en ai pensé:
Je termine cette saga dans la même lignée que mes précédents avis, de manière quelque peu mitigée...
Ce dernier tome est certes bien plus haletant que tous les autres réunis mais j'ai trouvé la conclusion un peu simple.
Les + :
- Je me suis un peu réconciliée avec Ally qui m'a agacé de nombreuses fois au cours de ma lecture de cette saga. Son manque de décision au niveau de sa vie amoureuse me laissait complètement hystérique (j'exagère à peine...).
- Plus d'action
- Un compte à rebours qui rend l'ensemble plus haletant que les précédents tomes
les - :
- Le "méchant" Nathaniel m'a laissé un peu froide. Je trouve qu'il est plus comme un enfant colérique à qui on a piqué les jouets qu'à un personnage malfaisant qui sème la terreur...
- je n'ai pas réellement ressenti d'angoisse vis-à-vis des personnages. Malgré les vies mises en danger, je n'étais pas dans l'ambiance "peur et cie"...
- La fin trop simpliste à mon goût. j'ai eu un peu une impression de "tout ça pour ça"!!
En résumé, ce dernier tome est assez bon quand je fais une rétrospective de tous les livres de cette saga. Mais la fin ne m'a pas vraiment convaincue et même si le triangle amoureux prend fin (avec une décision tranchée) je me demande encore pourquoi il a fait coulé autant d'encre...