Les Éveilleurs, tome 1 : Salicande
Claris a 12 ans et vit avec son père, Eben, et son frère jumeau, Jad, dans une vallée reculée et protégée par des montagnes d’accès difficile. Malgré la disparition précoce de leur mère et la mélancolie de leur père, malgré le handicap de son jumeau, Claris est une jeune fille enjouée, téméraire, qui rêve d’aventures. Des aventures comme celles qu’elle lit dans les livres de la tour interdite où s’est réfugié son père depuis la disparition de sa femme, des aventures comme celle que lui lisait sa mère, des aventures comme celles que son jumeau, handicapé, ne peut pas vivre. Mais Claris est persuadée que les aventures n’arrivent jamais aux filles. L’avenir va lui montrer qu’elle ne peut pas se tromper davantage...
Ce que j'en ai pensé:
J'ai lu ce livre grâce à Ze Pataclub, de Pauline (dit Patatras) qui le proposait en LC en septembre.
Je ne connaissais pas du tout cette saga et je dois dire que ce fut une très bonne surprise.
L'histoire:
De prime abord nous nous situons dans un univers de fantasy. Sauf que petite touche par petite touche nous allons découvrir assez rapidement que ce monde si différent du notre n'est en fait que notre futur.
En effet, à la suite de la Grande Catastrophe, notre monde s'est disloqué. Certain ont fui vers l'espace et d'autre comme le grand-père des jumeaux s'est posé et a constitué sa petite colonie dans un coin reculé du pays. De nouvelles règles ont été instaurés. Depuis, cette communauté vit en paix retranché et éloigné de toute technologie et jeu de l'esprit.
Mais à l'aube de leur treize lunées (soit 13 ans), de troublantes manifestations apparaissent pour les jumeaux. Le temps est-il au changement? Ne peuvent-ils finalement pas échapper à leur passé?
J'ai adoré l'univers mis en place par l'auteur.
Nous avons tout un tas de référence à la littérature fantasy/fantastique. Et quand on est fan de livre, quoi de mieux que de lire une histoire où Frodon et Sam sont évoqués, où Harry Potter est pris en exemple, Pug et Ewilan sont cités...
Première entrée dans le roman et première bonne surprise!
Après, il faut bien avoué qu'en terme d'action, il ne s'y passe pas grand chose.
On assiste dans une première partie à la vie au "château", ce qui nous permet de nous faire une idée de l’environnement et des relations entre les personnages.
Ensuite, une seconde partie voit le groupe se scinder en deux. Les jumeaux partent pour une retraite en montagne pour leur éducation. Blaise et son fils apprennent à se découvrir dans un voyage qui n'apportera pas de grandes réponses.
Et la troisième partie est le retour au "château" pour tous nos protagonistes. Dans cette partie un événement majeur va se produire qui va changer à jamais la vie des personnages.
Les personnages:
C'est un des gros point fort de cette histoire!
J'ai rarement vu autant de personnages fondamentalement bons et attachants.
Les jumeaux sont très différents l'un de l'autre. Claris est forte et têtue. Jad se croit faible car malade, mais on a envie de le protéger et de lui redonner goût à la vie. Blaise est très mystérieux. Ce vieux précepteur sait bien des choses sur le Temps d'Avant et parle aux animaux...
La famille Borges est pétillante de vie!
J'ai trouvé par contre que les jeunes de cette histoire font bien plus âgés que 12 ans. Leur réactions, comportements sont plutôt adultes! Donc à chaque fois qu'on me rappelait leur age, ça me faisait quand même pas mal tiqué!
Mais en bref, j'ai aimé tous les personnages de cette saga. Et j'ai pris plaisir à les suivre durant ce premier tome. Le style:
Soyez bien prévenu que l'action n'est que peu présente (sur le final uniquement) mais la plume de l'auteur est tout simplement addictive. Elle est très poétique et douce.
On découvre un univers parsemé de magie et de pouvoirs. Et on y plonge sans s'en rendre compte.
En résumé, je me suis laissée charmer par l'univers de Claris et Jad. De nombreux mystères ponctuent ce premier tome. Il me tarde de découvrir la suite des aventures de cette communauté très attachante.
Lecture comptant pour le challenge de la littérature de l'imaginaire 58/60