In the After, tome 1

Ils entendent le plus léger des bruits de pas… Ils sont plus rapides que le plus dangereux des prédateurs… Et leur traque ne prendra fin qu’à votre dernier souffle ! Amy est devant sa télévision quand le pire se produit, quand ILS attaquent. New York, Paris, Tokyo… Des créatures sans pitié déferlent, et dévorent les humains. Personne ne sait d’où ils viennent mais une chose est sûre : la population de la planète décroît dramatiquement en quelques jours à peine. À l’abri de la grille électrifiée de sa maison, Amy parvient à leur échapper… mais pour combien de temps ? Elle qui a perdu tous les siens parvient tout de même à recueillir Baby, une petite fille qui a miraculeusement survécu aux crocs acérés des nouveaux maîtres du monde. Trois ans qu’elles survivent en autarcie, quand d’autres survivants commencent à se manifester. Elles pensent que leur enfer est terminé… mais il ne fait que commencer !

Ce que j'en ai pensé:

J’ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman. Le thème abordé avec des extraterrestres zombies me paraissaient plutôt intéressant. Mais si l’on creuse un peu, il n’a rien de très original.

L’histoire :

Pour moi ce livre se découpe en deux parties (même si dans le livre il en a trois):

La première s’intéresse exclusivement à Amy. On la suit dans la découverte de l’invasion et dans ses premiers jours de survie. Elle a eu la chance d’habiter une maison très bien protégée, elle reste donc chez elle et s’habitue peu à peu à cette nouvelle vie solitaire.

Comme dans tous bons romans de science-fiction à l’allure survivaliste, les questions habituelles de rationnement, d’autonomie, et de discrétions s’appliquent ici.

Puis un jour lors d’une virée ravitaillement, elle rencontre Baby, et décide de s’occuper de cette jeune enfant.

Toute cette introduction est assez bien écrite mais un petit peu longue à mon goût. Elle ne couvre qu’une soixantaine de page mais j’ai trouvé que ça se trainait un peu. Le fait que les filles ne doivent leur survie qu’à leur discrétion et l’absence de bruit, ralentit un peu le récit mais en même temps donne une bonne ambiance angoissante

Ensuite, on entre dans une intrigue un petit peu plus soutenu et apparaît la question des autres survivants. Ce point « sans grande originalité » (ce n'est pas une critique, juste un constat) est aussi abordé : finalement ne serait-ce pas des autres survivants qu’il faut le plus se méfier ?

La seconde partie débute lorsqu’elles arrivent toutes les deux à New Hope.

Tout comme elles nous apprenons ce qu’est cet endroit et comment s’adapter après trois ans passés dans la « nature ».

Là tout change. Le bruit est omniprésent et elles sont déboussolées par l’attitude des personnes.

Nous qui avons vécu l’avant et l’après New Hope, tout est tellement différent. Les gens vivent insouciamment et n’ont jamais eu à survivre au dehors. Il y a un réel décalage et l’auteur arrive très bien à nous faire passer ce sentiment de malaise qui les habite.

Cette partie là a été plus intéressante. De nouveaux personnages entrent dans l’équation et l’après survie est particulièrement bien traitée.

J’ai aimé découvrir ce nouvel endroit avec tous ces mystères, et tous ces gens un peu louches.

J’ai aimé l’alternance de chapitres entre l’arrivée et l’installation d’Amy (et son acclimatation) et sa présence à l’Institut, sorte d’hôpital psychiatrique (et ne pas savoir comment elle avait fini ici !).

Les personnages :

Amy est un personnage attachant. Elle a su s’adaptée rapidement à un changement sombre et définitif. Elle a perdu tous les siens et se raccroche au seul être qui lui reste : la petite Baby qu’elle a trouvé un jour. La relation entre les deux personnages est belle et leur manière de communiquer brillante. Le point faible d’Amy c’est cette petite fille.

Baby est mystérieuse. Cette petite fille est la clé de tous ces événements. On sent qu’elle va jouer un rôle déterminant dans la suite de cette histoire. Malgré tous les drames joués autour d’elle, elle est celle qui paraît la plus forte des deux. Elle est plus rapide, silencieuse, et s’adapte beaucoup mieux à la vie en communauté.

Les personnages secondaires (Amber, Rice, Kay, Marcus, le docteur Reynolds…) sont assez mystérieux car assez peu développés. On en sait très peu à leur sujet et cela rajoute à l’ambiance pesante et angoissante de ce roman. Peut-on leur faire confiance ?

Pour faire bref, ce livre se dévore en un rien de temps. La première partie est un peu longue mais les événements s’enchainent assez rapidement après.

La révélation finale sur les Floraes (petit nom des extraterrestres zombies) et de ce qui se passe réellement à New Hope n’a pas été une réelle surprise pour moi.

Malgré tout, on a un sentiment de trop peu en terminant ce tome.

Livre comptant pour le challenge littérature de l'imaginaire 5/24