Le ciel est la limite
Samuel Rivière, mutique depuis un accident de voiture qui a coûté la vie à sa mère, décolle pour Rio de Janeiro afin de rejoindre un projet social et écologique de re-végétalisation d'une favela de Rio. Sa famille, désemparée par son silence depuis un an et huit mois, espère le voir revenir à la vie en l'envoyant passer de force ses deux mois d'été au Brésil chez Hélio Arrabal, grand ami de son grand-père. Samuel est accueilli par Hélio et sa nièce Céu à Vidigal et rencontre les adolescents étrangers et les cariocas avec lesquels il doit travailler. Mais Samuel est bien décidé à ne pas se mêler à eux, même si Céu exerce sur lui un charme certain. Parviendra-t-il à guérir de ses blessures et Céu trouvera-t-elle en lui l'incarnation de celui qu'elle cherche depuis si longtemps ?
Mon avis:
J'ai passé un agréable moment avec ce livre.
J'ai eu l'impression de fouler à nouveau le sol du Brésil!
L’histoire:
L'histoire est simple mais belle.
Nous y suivons un adolescent blessé par la vie qui porte sur lui toute la responsabilité de la mort de sa mère. Il ne parle plus, reste cloitré et ne veut plus rien faire de sa vie...
Sa famille décide de l'envoyer dans un programme écologique au cœur d'une favelas à Rio.
Loin d'être enthousiaste par cette idée, Samuel se renferme encore plus sur lui-même. Néanmoins il va rencontrer d'autres adolescents "à problème" et petit à petit va s'ouvrir au monde (non sans mal).
Si au départ, je lisais sans vraiment être consciente des enjeux de ce voyage, au fur et à mesure de ma lecture, je me suis prise d'affection pour cette bande de "cassés de la vie".
On est dans un roman jeunesse mais le message passe bien malgré quelques réactions disproportionnées des personnages.
Le voyage est dépaysant. Et lorsqu’on commence à se promener dans les rues de Rio, on y découvre une dureté et une beauté qui fait l'essence de ce pays.
Les personnages:
Samuel est agaçant. Il ne veut rien faire, se désintéresse de tout... Il ne parle pas et feint l'indifférence... Puis au travers de lettres qu'il envoie à son frère ou de pensées qu'il nous partage, on apprend son histoire: ses doutes, ses angoisses, sa culpabilité, sa peur...
Céu voit la vie du bon côté. Elle a beau vivre dans une favelas, elle ne se plaint pas et est toujours optimiste. C'est un peu le petit rayon de soleil de ce livre.
Entre autres, car il y a aussi les joyeux drilles de l'histoire qui font passer à tous un bon moment.
Les adultes aident mais ne jugent pas...
Entre amourettes, dur labeur et découverte d'un pays, ce livre vous enchantera par son message plein d'espoir.
17/20