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D'ombre et de silence

« Partir sans lui dire au revoir. Parce que je le sens incapable d’affronter ses larmes ou de retenir les miennes. L’abandonner à son sort. Parce que je n’ai plus le choix. Je m’appelle Aleyna, j’ai 17 ans. Aleyna, ça veut dire - éclat de lumière. J’ai souvent détesté ma vie. Je n’ai rien construit, à part un cimetière pour mes rêves. Là au moins, on ne pourra pas me les voler. » D’ombre et de silence réunit 8 textes, dont certains inédits ou très confidentiels.


Merci aux éditions Belfond pour l'envoi de ce livre

Mon avis:


Ce livre regroupe 8 nouvelles. Certaines sont de véritables coups de poing, d'autres surfent sur des thématiques déjà vus. Mais toutes restent excellentes.

Karine Giebel nous livre dans ce recueil des nouvelles qui s'apparent pour certaines à de véritables thrillers psychologiques et d'autres à des récits de vie. Seul point commun entre toute, un moment précis, décisive, où tout change.

 

L'écriture de nouvelles est un exercice périlleux. Certains s'en sortent très bien d'autres se plantent en beauté. Ici, Karine Giebel nous démontre toute sa maîtrise. Les histoires sont bien construites et non vides de sens.


Aleyna Mention spéciale pour la nouvelle Aleyna qui introduit ce roman. L'histoire est poignante, l'issue dérangeante.


Ce que les blessures laissent au fond yeux

C'est la plus longue nouvelle de ce recueil. On y suit une mère célibataire après la mort de son conjoint, essayant tant bien que mal de joindre les deux bouts et d'élever au mieux son fils. L'horreur de sa situation nous saute au yeux, et nous fait nous poser la question: jusqu'où est-on prêt à aller pour les personnes que l'on aime?


Ces deux nouvelles m'ont marqué. J'ai été choqué par leur dénouement ou tout simplement par cet épisode de vie.

Les autres nouvelles sont plutôt bien construites aussi mais moins poignantes.

 

Toutes ses nouvelles sont fortes émotionnellement parlant. Mais on en recense des plus prévisibles ou plus classiques.


C'est un excellent recueil. Je découvre ainsi la plume de Karine Giebel avec ces courtes histoires qui me démontre un talent certain pour le thriller noir. J'ai hâte à présent de la découvrir dans un roman complet.


16/20


« Écrire une nouvelle, c’est tenter, en quelques lignes, de donner vie à un personnage, de faire passer au lecteur autant d’émotions qu’en plusieurs centaines de pages. C’est en cela que la nouvelle est un genre littéraire exigeant, difficile et passionnant. » Karine Giebel


The black november, semaine 3 lire un auteur français.

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