La femme à droite sur la photo
Los Angeles, 1959. L’actrice Elizabeth Badina se volatilise durant le tournage du film qui devait faire d’elle une star. Enlèvement? Meurtre? Disparition volontaire? Malgré l’enquête conjointe de la police et du FBI, l’affaire ne sera jamais résolue. 1998. Après un succès fulgurant au box-office qui a fait de lui la coqueluche d’Hollywood, le scénariste David Badina affronte une traversée du désert. Incapable de mener à bien le moindre projet, il est contacté par Wallace Harris, légende vivante du 7e art et metteur en scène paranoïaque, qui lui demande de travailler au scénario de ce qui sera sans doute son dernier film. Ils ne se sont jamais rencontrés mais un lien unit les deux hommes : Wallace Harris n’est autre que le réalisateur du drame policier qui devait lancer la carrière d’Elizabeth, la mère de David. Et l’un des derniers à l’avoir vue vivante. En acceptant son offre, le scénariste va tenter de découvrir ce qui est arrivé à sa mère quarante ans plus tôt. Quitte à déterrer de vieux secrets qui feront voler sa vie en éclats.
Mon avis:
C'est une enquête assez classique qui vous attend ici mais c'était plutôt agréable.
L'histoire:
Ce livre nous plonge dans l'ambiance des années 50 à Hollywood mais pas seulement. Il met aussi en scène un jeune scénariste dans les années 98 qui après un succès fulgurant peine à écrire un autre grand film.
Quel rapport entre les deux époques? Le scénariste en question est le fils d'une actrice qui aurait pu connaître le succès si elle n'avait pas mystérieusement disparue en 1959...
L'histoire est assez classique puisque nous sommes dans une sorte d'enquête "cold case". Le fils de l'actrice disparue va rouvrir l'enquête pour trouver enfin les questions qu'il se pose. Qu'est-il arrivé à sa mère? Qui est responsable?
Je parle de classique car David va se mettre en quête de reprendre tous les éléments de l'enquête, réinterroger les personnes encore vivantes, rouvrir les dossiers... Bref, ne vous attendez pas à des courses poursuites effrénées ou des scènes d'actions prodigieuses. Tout est dans la demi-mesure et le rythme peut paraître assez lent. Je ne me suis pas pour autant ennuyée. On alterne passé et présent et j'ai beaucoup aimé l'ambiance qui se dégageait de ce roman. Les paillettes, les strass des années 50 m'ont charmé!
Les personnages:
David est assez agréable à suivre. il prend souvent les mauvaises décisions (surtout vis-à-vis de son couple) mais ne lâche rien jusqu'au dénouement.
En toile de fond, nous suivons sa mère Elisabeth. C'est un personnage mélancolique, parfois très égoïste et souvent dépressive... Il y a une belle profondeur dans la construction de son identité. La plume:
Agréable et fluide. Valentin Musso sait varier ses effets. La fin est bien amenée même si elle n'est pas très surprenante. J'ai aimé être plongé dans le Hollywood des années 50 avec des grands noms du cinéma qui revenait de temps à autre.
En résumé, j'ai passé un bon moment avec ce livre qui se lit bien et vite. L'histoire bien que assez classique, n'est pas dénuée de charme pour ce retour dans les années hollywoodiennes de 1959.
16/20
The black november semaine 5 livre paru en 2017