Red Rising, tome 4: Iron Gold, partie 1
« Je ploie sous le fardeau du chaos que j’ai déchaîné. »
Après dix années de guerre, le Système solaire reste, plus que jamais, déchiré ;
les morts n’ont de cesse de s’empiler.
Sa révolution, sa faute.
C’est là que le destin du Faucheur croise celui de trois âmes meurtries.
Une Rouge, pour qui la libération a été à double tranchant.
Un Obsidien, endeuillé, prisonnier de son passé.
Un Or, exilé, qui erre dans la galaxie…
Ce sont désormais les chaînes du passé
qu’il faudra parvenir à briser.
Un grand merci aux éditions Hachette pour l'envoi de ce livre. Mon avis:
Aussitôt reçu aussitôt lu. J'attendais cette suite avec une immense impatience alors lorsqu'il est arrivé chez moi je me suis jetée dessus. Et je n'ai pas été déçue.
L'histoire:
Si vous ne le savez pas encore, Red Rising et moi c'est une histoire d'amour. Ces romans m'ont tenu en haleine durant toute l'année 2016. Déjà 2 ans et pourtant tout est encore très clair dans ma mémoire. Cette année 2016, Je me suis plongée dans cette saga de SF et Darrow et ses amis ont hanté mes nuits.
Alors comment ne pas être émerveillée en lisant la suite d'une trilogie qui m'avait fortement impressionné.
Ni une ni deux, j'ai plongé sans rien savoir dans ce quatrième tome.
Ici nous allons suivre deux personnages que nous connaissons de l'ancienne trilogie et deux petits nouveaux qui font leur apparition. Avec des chapitres alternés nous prenons connaissance du chaos qui règne sur l'ensemble du Système solaire. Dix ans se sont écoulés depuis la fin du tome trois et nous découvrons que le rêve de Darrow d'abolir les couleurs et de revenir à la paix n'est pas vraiment réalisé.
J'ai adoré cette première partie qui nous pose les nouvelles conditions des différentes couleurs. Néanmoins je reste un petit peu sur ma faim car de redéfinir les bases prend du temps. J'ai trouvé ce roman très introductif. Il s'arrête là où tout semble commencer. Cependant, j'ai retrouvé ce que j'adore dans cette saga: des complots politiques, des problèmes d’éthiques, des manigances guerrières et des massacres (un particulièrement m'a donné un sacré cauchemar!).
J'ai pris plaisir à découvrir d'autres récits de vie.
Ce quatrième tome pose vraiment les bases d'une réflexion sur la liberté et ses dérives. La tyrannie des Ors cadrait les couleurs. Ils étaient exploités mais chacun avait un rôle à jouer. Depuis que la République est en place, les couleurs sont désœuvrés. Plus rien ne fonctionne... Il faudra sans doute du temps pour que tout se rétablisse mais on peut penser que vouloir faire le bien et donner trop de liberté n'est pas la meilleure façon pour satisfaire le peuple... Les personnages:
Comme je vous l'ai dis ils sont quatre à retenir notre attention. Pour une question de spoilers, je ne vous parlerais pas des deux personnages présents de la première trilogie. Car si vous savez qui a survécu à la guerre, c'est déjà vous donner la fin du tome trois; et je m'y refuse. Je vais plutôt vous parler de ces deux personnages que l'on découvre. Tout d'abord parlons de Lyria. Cette jeune Rouge vit encore toutes les problématiques de Darrow à son époque. Cette couleur est parquée, rabrouée et maintenant décimée. Lyria va vivre des instants très compliqués. J'ai stressé et ai eu peur pour elle durant la majeure partie de ma lecture.
Ephraïm ensuite. Cet ancien fils d'Arès s'est reconverti en voleur. C'est le personnage avec lequel j'ai eu le moins d'affinité.
Pour les anciens personnages, j'ai aimé les retrouver dans un contexte plus adulte. Terminé les adolescents en quête d'idéal, ils ont vieillis et sont confrontés aux responsabilités de toute une galaxie.
Le style:
Tranchant. Violent. Intelligent. Je retrouve avec plaisir une plume acérée et piquante. Pierce Brown maîtrise d'une main de maître son univers.
En résumé, j'ai passé un excellent moment avec ce quatrième tome. Je regrette quelque peu la découpe en deux partie car je ressens une grande frustration. J'aurais aimé connaître la suite instantanément. Mais pas de panique la partie deux arrive très bientôt (le 10 octobre!).
18/20