La Sélection, tome 4 : L'Héritière
Le temps est venu pour la princesse Eadlyn de suivre les traces de ses parents en ayant sa propre sélection. Eadlyn ne s'attend pas à ce que sa sélection soit aussi belle que celle de ses parents. Mais, alors que la compétition commence, elle découvre que trouver son propre bonheur n'est peut-être pas aussi difficile qu'elle le croyait.
Ce que j'en ai pensé:
La sélection marche toujours autant avec moi. L'histoire n'a rien de complexe, d'extraordinaire mais je plonge toujours avec bonheur dedans.
Et le fait d'être ici du côté du sélectionneur est je trouve bien plus intéressant.
L'histoire:
Maxon vingt ans plus tôt a choisi la femme de sa vie parmi 35 sélectionnées. Avec elle, il a eu 4 enfants dont Eadlyn, l'aînée qui est amenée à devenir reine à son tour.
Mais dans une période trouble d'Illéa, le pays se soulève. Il faut faire quelque chose pour détourner l'attention du peuple. Et pourquoi ne pas organiser une nouvelle sélection?
Nous retrouvons donc les souverains d'Illéa vingt ans après la fin de la trilogie de la Selection. Maxon est devenu roi et a changé pas mal de chose dans la gestion du pays. Mais tout n'est pas parfait, et le peuple continue à critiquer ses choix.
L'histoire de refaire une sélection pour détourner l'attention est un peu tiré par les cheveux mais c'est un bon prétexte à une nouvelle saga.
Et pour moi c'est un super point positif de voir la sélection du point de vue d'un sélectionneur (donc de celui de Eadlyn).
Le principal reproche qu'on pouvait faire à la première trilogie c'est d'avoir été centré sur América, une sélectionnée. On se doutait bien depuis le début qu'elle ne serait pas élimée dans les premières (sinon plus de livres).
Ici c'est Eadlyn qui a toutes les cartes en mains. On découvre ses prétendants et difficile de savoir par avance qui va gagner son cœur. Les personnages:
Eadlyn. J'avais entendu beaucoup de critique sur elle: trop hautaine, arrogante, autoritaire, tête à claque... Mais pour moi, je n'ai pas eu du tout cette impression. Depuis qu'elle est jeune elle sait qu'elle sera reine. Elle apprend donc à gouverner. C'est une grosse responsabilité qui pèse sur ses épaules. D'autant plus, qu'elle sera la première femme à le faire dans toute l'histoire de son pays. Elle se consacre toute entière à son futur rôle et tout autre chose n'est que distraction. Pour elle, la sélection est une perte de temps. Elle veut gouverner seule et ne pas se faire influencer par quiconque. Mais elle ne reste pas de glace face à certains prétendants. Eadlyn se refuse à choisir un compagnon, moins par fierté, mais surtout parce qu’elle craint que tomber amoureuse lui fasse perdre pied. Nous la découvrons fragile et pleine de doute... Loin de l'image parfaite qu'elle essaie de faire passer.
Quant aux prétendants, j'ai déjà des petites préférences (mais à vous de vous faire votre avis!). Par contre, je trouve la position de Eadlyn plutôt dur à gérer. Ok on sent que son cœur balance mais ça ne m'agace pas comme cela à pu le faire dans la première trilogie. América pour le coup était bien plus tête à claque qu'elle, à hésiter entre le prince et le garde...
J'ai dévoré le livre en quelques heures.
Franchement, je ne sais pas pourquoi cela me plaît autant... mais c'est le cas.
Cette suite est aussi addictive que la première trilogie et j'ai même l'impression au vu de ce 1er (quatrième) tome que je pourrais le préférer à la saga initiale! Je le répète encore, mais c'est vraiment une grosse valeur ajoutée de suivre le sélectionneur plutôt que le point de vue d'un sélectionné!
Lecture comptant pour le challenge de la littérature de l'imaginaire 39/36