Destiny, tome 2
Celestine North vit dans une société qui demande la perfection. Après qu’elle aie été marqué Imparfaite par le « tribunal », La vie de Celestine est complètement chamboulée, elle n’a plus aucune liberté. Depuis que le juge Crevan l’a déclarée ennemie public numéro 1, elle est un fantôme, en fuite en compagnie du puissant charismatique Carrick, la seule personne en qui elle peut avoir confiance. Mais Celestine avait un secret qui pourrait faire effondrer le système des Imparfaits. Le juge Crevan a le dessus et Celestine manque de temps. Avec les tensions qui grandissent, Celestine doit faire une choix : se sauver ou risquer sa vie pour sauver tout les Imparfaits et, le plus important, pourra elle prouver qu’être humain signifie être Imparfaits.
Mon avis:
Beaucoup de temps a passé entre la lecture du tome 1 et le tome 2. J'ai aimé me replonger dedans mais n'y ai pas retrouvé l’excitation ressentie dans le premier tome.
A part de Célestine, je ne me souvenais plus des autres personnages. Avouez que c'est un peu délicat...
Je me rappelais du postulat de base mais plus vraiment des détails. C'est ainsi qu'un roman auquel j'avais attribué la note de 19/20 s'est peu à peu effacé de ma mémoire.
Nous sommes dans une dystopie qui m'avait énormément plus au premier abord pourtant les codes sont les mêmes que dans tous les romans de ce genre. La répression du peuple (ici l'obligation d'être parfait), la rébellion et la contestation!
Célestine n'est pas ce qu'on pourrait appeler une héroïne consentie. Elle subit et on l’érige comme exemple pour un mouvement contestataire. Elle est loin de vouloir devenir cette figure de proue mais n'a pas vraiment le choix. Dans ce tome 2 je l'ai trouvé totalement en retrait, presque spectatrice des événements. Chacun cherche à l'utiliser pour son propre camps et elle peine à choisir qui aider. C'est sans doute cette passivité qui m'a le plus déçu. Quand à l'histoire elle avance très rapidement. Célestine est en fuite et donc cela amène à des courses poursuites plutôt haletantes.
Le rythme du livre est plutôt bon.
Mais on essaie de nous introduire une espèce de triangle amoureux peu crédible... Pourquoi tomber dans ce cliché YA?
On est toujours dans une dénonciation de la morale à tout épreuve. Qu'est ce qui est parfait? Faire preuve d'empathie et voir souffrir quelqu'un sans lui porter secours, est-ce ça la perfection?
On a tendance à estampiller une personne d'imparfait seulement car elle défend ses idéaux et contredit les autres. Est-elle pour autant imparfaite? Les opinions ne sont pas tolérées et ce monde s'apparente à une dictature fondée sur une morale dictée par les grandes instances. En résumé, c'était une lecture agréable mais j'ai laissé bien trop de temps entre la découverte des deux tomes. Ce second opus m'a paru plus cliché et donc moins original face à la claque du tome 1.
15/20