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Celui qui dessinait les dieux

Nous connaissons tous les peintures de la préhistoire. Mais connaissez-vous l'histoire de ceux qui les réalisaient ? Taar a un rôle déterminant au sein de son clan : il dessine les dieux-animaux pour s'attirer leurs faveurs et assurer une chasse fructueuse. Lorsqu'il rend son dernier souffle, c'est à son apprenti, Ibbhô, de reprendre le flambeau. À son tour, il doit devenir celui-qui-dessine-les-dieux. Mais, quand le chaman et son fils jaloux décident de monter le clan contre lui, Ibbhô est contraint de fuir... Pourchassé, il se lance alors dans une quête mystérieuse : découvrir la Grande Grotte, dernier refuge des artistes, dont Taar lui a tant parlé. Parviendra-t-il au bout de son périple avant que ses poursuivants ne le rattrapent ?


Merci à Scrineo pour l'envoi de ce livre. Mon avis:


Ce livre jeunesse a le mérite de nous faire découvrir une période historique assez peu exploitée en littérature: la préhistoire. Rien que pour ça il vaut la peine d'être découvert.

L'histoire:


Ibbhô est l'apprenti de celui qui dessine les dieux. Quand celui-ci vient à mourir, Ibbhô sans une certaine appréhension prend la relève. Sauf que les circonstances ne sont pas idéales. Il a déjà l’inimitié du chef de clan qui voulait que son fils soit le prochain dessinateur de sa tribu et malheureusement la chasse se révèle infructueuse. Son clan en vient à penser que Ibbhô n'est pas capable de s'attirer la bienveillance des dieux et le jugement est sans appel...


Malgré son jeune âge, Ibbhô va vite découvrir la dureté de la vie, les préjugés et la difficulté de sa nouvelle fonction.


Ce livre nous parle de la place de chacun dans une communauté. Ibbhô ne sait pas vraiment chasser, il ne ramène donc pas la nourriture à sa tribu, c'est déjà un point qui pose problème. En tant qu'artiste il est vu d'un œil plus mauvais. Néanmoins celui qui peint sur les murs a un rapport direct avec les dieux. Son rôle est donc déterminant... Mais quand la malchance s'en mêle, les artistes sont vite dénigrés et leur rôle vite remis en question. C'est ce qui se passe pour Ibbhô.

L'exclusion, l'incompréhension est au cœur de ce roman. La place d'artiste aussi. C'est d'autant plus flagrant quand sur son chemin, Ibbhô va faire la rencontre d'une jeune fille elle aussi en fuite pour n'avoir pas tenu son rôle et avoir voulu aller au delà de ce qui lui était permis. Ce livre est un beau message de liberté, pour dire aux jeunes de ne pas se laisser écraser sous le rôle qu'on leur donne, dans les cases où on les place.

Tenez vos rêves et chercher à les atteindre.

J'ai néanmoins eu quelques moments de flottements. C'est pourtant un livre assez court, mais j'y ai trouvé des longueurs. C'est un peu dommage... mais pas insurmontable.

Les personnages:


Ibbhô est un personnage attachant. Il est à la recherche du beau et ne dévie pas de son objectif. Si on le rejette, il n'abandonne pas et se dit qu'ailleurs il sera plus heureux. Alors ce n'est pas une décision facile mais il n'a pas le choix. Face au rejet des autres, il tient sa ligne de conduite. Dans sa fuite, il va découvrir des compagnons d'aventures qui partagent son même idéal.


Le style:


Simple et adapté au public visé.


On notera cette originalité de parler d'une période presque oubliée de notre histoire pour traiter de la notion d'artiste ou plus généralement de la place de chacun dans la société. S'affranchir des barrières et aller au bout de ses rêves, c'est l'essentiel. Malgré la vindicte populaire, ne jamais renoncer!


15/20


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